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Catherine DUMAS, professeure agrégée de Lettres
le jeudi de 10h00 à 11h30 - Maison des Associations
8 séances : 17 octobre ; 21 novembre ; 12 décembre -- 16 et 30 janvier ; 6 et 27 mars ; 3 avril
Ces femmes hors de leur rôle attendu…
La littérature présente les cas de femmes révoltées contre le pouvoir masculin (Lysistrata d’Aristophane, 411 avant J.C.), soucieuses d’échapper à leur condition (Moll Flanders de Daniel Defoe, 1722), ou se faisant passer pour des hommes (dans la comédie de Shakespeare, Comme il vous plaira, vers 1600, dans la pièce de Bertolt Brecht, La Bonne Âme du Se-Tchouan, 1941, ou dans L’Enfant de sable de Tahar Ben Jelloun, 1985).
Parmi cette diversité d’époques, de genres littéraires et de contextes, de quels constats partent ces œuvres, quelles sont leurs significations sociales et leurs enjeux psychologiques, quelles leçons peut-on en tirer ? Quelle est la part de choix conscient, de désir d’émancipation, de contraintes extérieures chez les héroïnes de ces œuvres ? Et quels risques encourent-elles ? Telles seront certaines des questions que nous aborderons dans ce cours.
Œuvres au programme :
Théâtre
Romans
Jean Paul FERRAND, professeur agrégé, chargé de cours à l'UCN
lundi de 14h00 à 16h00 - Petite salle polyvalente Grande Delle
5 séances : 3, 10, 17, 24 et 31 mars 2025
Il est aisé d'admettre que tout le monde ne reconnaît pas les mêmes choses comme violence. Il y a, en effet, une subjectivité et une relativité de fond de la perception de la violence. Certains ne voient pas la violence, souvent cachée, de l'oppression ; d'autres sont aveugles à la violence symbolique, celle qui réside dans le discours dominant à l'intérieur d'une société donnée ; d'autres encore n'entendent pas la violence de la menace et ne perçoivent que la violence de l'exécution de la menace.
Il importe, cependant, de distinguer ici deux choses : la perception de la violence et sa définition. Celle-ci peut très bien être univoque, alors que celle-là demeure relative.
Avant d'engager une réflexion sur les causes de la violence et sur les moyens de la conjurer, il nous faudra donc tenter d'en donner une définition rigoureuse. Y renoncer nous ferait courir le risque de tolérer l'inacceptable ou, à l'inverse, d'adhérer naïvement aux plus louches entreprises de victimisation.